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GTV Auvergne : EleVE2, vers une gestion durable du parasitisme

Les Groupements techniques vétérinaires d’Auvergne assurent la formation postuniversitaire des vétérinaires praticiens exerçant en production animale, représentent les vétérinaires praticiens, initient et coordonnent des actions techniques.

L'action : Accompagner les vétérinaires et les agriculteurs dans une nouvelle démarche de gestion raisonnée du parasitisme des troupeaux

Accompagner les vétérinaires et les agriculteurs dans une nouvelle démarche de gestion raisonnée du parasitisme des troupeaux dans l’objectif de maintenir des zones humides (pourtant sources d’infestation par certaines espèces de parasites) tout en diminuant l’impact des molécules antiparasitaires utilisées sur l’environnement (se retrouvant dans les bouses, le sol, l’eau et la chaine alimentaire). Avec une phase  d’audit d’accompagnement d’éleveurs volontaires par les vétérinaires et les animateurs natura 2000 ou Plan National d’Action, suivi d’une phase de diffusion des connaissancesacquises lors de ces accompagnements.

Le projet EleVE2 fait suite et complète le projet EleVE qui a obtenu une aide financière de la fondation Humus en 2018. Il fait partie des actions prioritaires menées par le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne dans le cadre d’un « contrat vert et bleu » avec la Région Auvergne Rhône- Alpes.

Objectifs :

  • A court terme, accompagner des vétérinaires et des agriculteurs dans une nouvelle démarche de gestion raisonnée du parasitisme des troupeaux sur des zones ciblées à forts enjeux environnementaux :
    1) Établir des liens transversaux entre éleveurs, vétérinaires et animateurs de zones naturelles dans le but, au sein de ces zones, de concilier agriculture et préservation de la biodiversité
    2) Informer les éleveurs et leurs vétérinaires sur les impacts négatifs des médicaments antiparasitaires sur l’environnement.
    3) En s’appuyant sur une démarche de conseil personnalisée réalisée au sein d’une centaine d’élevages et de 8 groupements pastoraux répartis dans la région Auvergne- Rhône-Alpes, présenter aux éleveurs et à leurs vétérinaires des exemples concrets sur les moyens de réduire ces impacts.
  • A moyen terme, diminuer les quantités de molécules d’antiparasitaires dans l’environnement (bouses, sol, cours d’eau)
    A long terme : restaurer les populations d’espèces impactés par les molécules antiparasitaires (coléoptère coprophage, invertébré aquatiques, papillons, abeilles, pies-grièches, chauves-souris…)

Mise en œuvre du projet de maîtrise du parasitisme en zone naturelle

Le projet se déroule en plusieurs phases préliminaires, débutant par la formation des vétérinaires volontaires. Ceux-ci acquièrent des méthodes complémentaires aux traitements antiparasitaires classiques et apprennent à réaliser des audits parasitaires d’exploitation. Parallèlement, des agriculteurs volontaires sont recrutés parmi la clientèle des vétérinaires exerçant en zones Natura 2000 ou PNA.

L’audit parasitaire des exploitations volontaires se déroule en cinq étapes. D’abord, une première visite permet d’instaurer un partenariat entre éleveur, vétérinaire et animateur Natura 2000 ou PNA, avec la remise d’outils de suivi. Ensuite, la surveillance des animaux est assurée par l’éleveur, qui doit signaler tout symptôme suspect à son vétérinaire, afin de réaliser des analyses et ajuster les traitements si nécessaire.

Un suivi spécifique de la biomasse de coprophages est également mis en place sur certaines parcelles, afin d’évaluer à long terme l’impact des traitements antiparasitaires sur la faune non cible. En fin de saison, des prélèvements et analyses sont réalisés sur les jeunes animaux pour affiner le diagnostic parasitaire. L’éleveur remet alors son carnet de suivi, et un questionnaire permet de collecter des données sur son exploitation.

Les résultats sont ensuite analysés lors d’un entretien avec l’éleveur, le vétérinaire et l’animateur. L’objectif est d’évaluer l’efficacité des traitements et leur impact environnemental, puis d’adapter les pratiques en conséquence. Des recommandations sont formulées, incluant des ajustements en matière de pâturage et l’usage raisonné des antiparasitaires pour éviter le développement de résistances et préserver la biodiversité.

Enfin, la diffusion des connaissances acquises se fait par divers moyens : distribution de plaquettes pédagogiques, rédaction de synthèses et rapports, intégration des résultats dans les formations d’éleveurs et publications dans des bulletins spécialisés. Des restitutions orales sont également organisées lors d’événements professionnels, afin de partager les avancées du projet avec l’ensemble des acteurs concernés.