Le projet se déroule en Tanzanie, sur deux sites : Kambi ya Chokaa et Mayakuni. La présence inhabituelle des éléphants sur ces deux sites est source de tension avec les populations maasaï locales. Les éléphants causent des destructions (destruction d’un verger sur le premier site, destruction d’un barrage sur l’autre). Ils effraient les populations locales qui ont, du fait de leur présence, des difficultés à mener leurs activités habituelles (notamment le puisage d’eau). Le risque pour les éléphants d’être braconnés augmente de façon exponentielle avec ces conflits. Le projet formule l’hypothèse que les éléphants adoptent de nouveaux comportements et de nouveaux itinéraires de déplacement du fait de l’assèchement de leurs points d’eau habituels suite au changement climatique. Le projet vise donc à restaurer le point d’eau habituel des éléphants sur le site de Kambi ya Chokaa et observer l’éventuelle modification du comportement des éléphants, afin de valider ou non l’hypothèse. Le deuxième site sert de site témoin, et sera restauré par la suite, suite à la validation de la méthodologie.

Objectifs :

• évaluer les interactions hommes-éléphants, comprendre les impacts des éléphants sur les populations locales ;
• réaliser l’inventaire de la biodiversité végétale (référentiel Campanule), évaluer la diversité végétale avant restauration ;
• réaliser l’inventaire de la faune (oiseaux et amphibiens), évaluer la diversité animale avant restauration ;
• restaurer le point d’eau des éléphants, évaluer l’impact de la restauration sur le comportement des éléphants, la diversité végétale et animale ;
• impliquer les populations locales sur la conservation ;
• sensibiliser le grand public sur les questions de conservation de la grande faune.

© Zegut